Les membres de notre société sont dans une étape de maturité moyenne, qui est régie par la quête du bonheur individuel. Cet objectif subconscient façonne nos comportements dans tous les secteurs de notre vie, dont celui du couple.
Tout ce qui est vécu comme pouvant être une entrave à ce but, est instinctivement considéré comme un obstacle qu’il faut écarter.
Chacun percevant et pensant à partir de cette individualité, et dans la perspective de ce bonheur personnel, la façon de penser l’autre en résulte : il est plutôt un adversaire avec lequel on compose ou on lutte, rarement une aide sur laquelle on peut s’appuyer.
Pourtant, l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan disait dans une interview, qu’il y a une prise de conscience qui manque douloureusement aux humains, c’est celle de leur interdépendance, pourtant déjà démontrée au niveau des particules en physique quantique.
Que nous le voulions ou non, nous sommes interdépendants : pour le pire, la destruction de la flore, de la faune et de nous-même, ou pour le meilleur, la coopération et l’entraide.
Au Centre de l’Aube, j’ai choisi de développer l’entraide sous différentes formes :
- D’abord avec ceux qui m’entourent pour gérer le centre.
- Ensuite, depuis maintenant bientôt 20 ans, avec les Drôles De Mamans, j’apprends aux parents à s’entraider dans l’éducation des enfants au lieu de s’opposer sur des points de vue différents. Cette entraide, pourtant prévue dans le principe même de l’union d’un homme et d’une femme, n’est pas si facile en pratique. La mécanique psychique humaine en est la cause. La comprendre permet de l’utiliser plutôt que de la subir. Au lieu de s’opposer, cela conduit à s’enrichir l’un l’autre pour un mieux-être de l’enfant et du couple !
- Tout dernièrement j’ai mis en place une entraide personnelle dans les difficultés que chacun rencontre inéluctablement au cours de son existence.
Elle est une forme particulière de l’entraide car je propose un accompagnement dans des enquêtes personnelles. Pourquoi des enquêtes ?
- Parce que chacun de nous surprend en lui des comportements répétitifs qu’il ne comprend pas et qui le mettent dans des douleurs qui se répètent…et il en a marre…
- Parce que des situations intérieures ou extérieures, chroniques ou ponctuelles, donnent le sentiment d’un cul-de-sac douloureux quand on reste seul.
L’enquête va apporter une solution. Nous verrons comment dans un autre article. A suivre…