Elans du cœur vécus, perdus, oubliés et retrouvés !

23 Juil 2018 | Vie intérieure

Enfant nous suivions spontanément nos élans du cœur. C’était le moteur même de nos vies : des repères fiables. Répondre à cet appel n’a pas été sans produire parfois des réactions négatives dans l’entourage. Ces réactions, quand elles ont été vécues enfant comme une violence, ont été à l’origine de blessures parfois très profondes (appelées traumas), au point de nous amener peu à peu à nous méfier de nos élans et les refouler dans le sub-conscient.

Ainsi, trop souvent l’humain a perdu cette faculté à les écouter et les suivre. Il les musèle inconsciemment, la tête pleine de préoccupations qui le coupent de l’instant.


Parfois aujourd’hui des circonstances extérieures font converger les ingrédients nécessaires à un réveil. Certains de ces élans sont si forts que l’humain les perçoit. Mais la vie courante peut le reprendre et lui faire oublier cet instant d’enthousiasme renaissant. D’autres fois, un argument implacable tombe : « Pourquoi perdre du temps avec tout ce que tu as déjà à assumer ? ». Si les élans du cœur ne semblent pas produire de gain immédiat, ils nous conduisent cependant vers une vie enthousiaste, passionnante, finalement pleine et riche.

Remettons-nous à l’écoute de nos élans du cœur et partageons-les avec des personnes proches. Se rendre compte qu’il n’y a plus de danger aujourd’hui à les suivre et que cela produit une joie intérieure qui fait contagion autour et nous ramène à notre vraie nature.

2 Commentaires

  1. Russier

    Genial.

    Réponse
  2. line del percio

    J’entends parler d’un jeune migrant qui s’est suicidé parce qu’ayant atteint 18 ans, seul, sans travail, il n’est plus protégé par la loi et et se retrouve clandestin, traqué, apeuré.
    C’était en mars dernier.
    Mon coeur est bouleversé et j’ai envie de devenir la marraine d’un de ces MNA (mineur non accompagné) par l’intermédiaire d’Ados sans Frontières de Nîmes.
    Et puis, je laisse passer les mois: j’ai oublié cet élan du coeur.
    Il aura suffit d’une rencontre fin juin pour que je prenne contact avec l’association: cet élan qui m’avait animée était encore là, enseveli sous des préoccupations mais toujours vivant et ne demandant qu’à s’exprimer de nouveau, plus aussi spontané mais plus réfléchi et conscient.
    Je suis aujourd’hui marraine d’un jeune guinéen de 16 ans.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *