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Elans du cœur perdus, muselés…et retrouvés si vous le voulez !

Bébé, enfant, adolescent nous ne pouvions faire autrement que de suivre nos élans du cœur. C’était le principe même de notre vie. Le reste du temps il fallait supporter l’existence en attendant que ces élans se représentent. Mais cela n’a pas été sans blessure, parfois même très douloureuses au point d’en arriver à se méfier de ses élans du cœur.

Aujourd’hui, l’homme n’écoute même plus ces élans. Il les musèle inconsciemment sans même s’en rendre compte. Un peu comme il conduit une voiture et sans réfléchir change de vitesse, accélère, ralentit, la tête pleine de préoccupations qui le coupent de l’instant. Il conduit ainsi sa vie la tête pleine de préoccupations et sans regarder, sans écouter depuis le cœur.
Qui se souvient de la dernière fois où son cœur a été pris, où il s’est mis à battre bizarrement, dans un mélange d’espoir insensé qui concentre toutes les pensées dans la direction de cet élan et fait relativiser, voire oublier tout le reste ?
Tout le monde a des élans du cœur, très régulièrement même, mais beaucoup ont fermé leur cœur à ces élans, les ont muselés par leurs peurs.

Parfois des circonstances extérieures font converger les ingrédients nécessaires à un réveil. D’autres fois ces élans sont si forts que l’humain ne peut s’y soustraire, preuve qu’il reste encore un brin d’espoir en lui. Puis la vie courante le reprend et il les oublie, il ne sait même plus pourquoi il a répondu avec un enthousiasme renaissant.

Alors il abandonne. Pourquoi faire quelque chose de gratuit alors qu’il ne sait plus pourquoi il le ferait ? Oui gratuit, car les élans du cœur ne produisent pas un gain matériel, mais une vie enthousiaste, passionnante, même si cet élan nous fait croiser un peu de la misère humaine.

Ecouter ses élans !
Et si nous partagions ensemble quelques uns de nos élans ?
Je propose pendant un mois un endroit pour le faire – sur Facebook – juste pour réapprendre à les écouter, juste pour se refaire non pas l’oreille, mais le cœur et le partager ensemble. Bien sûr si on les écoute vraiment ils vont nous conduire bien plus loin, mais patience, commençons par le début. De mon côté j’en mettrai un par semaine… et vous ?

2 comments

  1. J’entends parler d’un jeune migrant qui s’est suicidé parce qu’ayant atteint 18 ans, seul, sans travail, il n’est plus protégé par la loi et et se retrouve clandestin, traqué, apeuré.
    C’était en mars dernier.
    Mon coeur est bouleversé et j’ai envie de devenir la marraine d’un de ces MNA (mineur non accompagné) par l’intermédiaire d’Ados sans Frontières de Nîmes.
    Et puis, je laisse passer les mois: j’ai oublié cet élan du coeur.
    Il aura suffit d’une rencontre fin juin pour que je prenne contact avec l’association: cet élan qui m’avait animée était encore là, enseveli sous des préoccupations mais toujours vivant et ne demandant qu’à s’exprimer de nouveau, plus aussi spontané mais plus réfléchi et conscient.
    Je suis aujourd’hui marraine d’un jeune guinéen de 16 ans.

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